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    CRITIQUE LITTÉRAIRE
    Hana Myo Shin: L'Encre de feu




    Critique publiée par Yannick le 20-07-2002

    De l'initiation à la possession, L'Encre de feu nous plonge dans un très beau huis-clos, obsessionnel et charnel, ponctué d'étreintes qui mettent parfaitement en valeur la petite musique des corps.

    Paris. Non loin du Palais Royal, Mishiko dessinatrice japonaise de mangas, rencontre un inconnu... Bretagne. Non loin de Perros, elle entreprend de s'approprier l'homme, corps et âme, comme jamais femme, je pense, n'a possédé un homme...

    L'idéogramme Myo, « mystère », est composé de l'idéogramme « femme » et de celui qui signifie « rare, peu nombreux » ... Shin, c'est « le coeur ». En japonais, un mot seul suffit pour dire ce que vous êtes. Hana veut dire « fleur », c'est un prénom irlandais aussi, d'où le choix de mon « père ». Il n'en fallaitguère plus pour faire éclore une petite fleur sauvage, un coquelicotfragile etpourpre, à la lisière de deux cultures si fécondes, passionnelles et nues...

    Hana Myo Shin


    Ceci n'est pas un livre érotique mais un livre où l'érotisme sert de toile de fond,de thême musical comme dans le Boléro de Ravel. Bref on est plus près de "l'Empire des Sens" que de Catherine Millet...

    Ici l'écriture est limpide, précise est poétique. Ici , il y a une vraie histoire (pas un simple pretexte!) où tout n'est que passion . Ici, il y a des pages délicieusement choquantes ou bouleversantes mais aussi des passages tellement beaux que j'ai glissé dans mon livre toutes sortes de marque page pour les relire de temps à autre. J'ai hâte de découvrir d'autres ouvrages d' Hana Myo Shin : celui-ci est un chef d'oeuvre!

    Un lecteur de Paris


    Le critique : Yannick
    Note :
    Liens relatifs : Amazon.fr
    Hits : 4545

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    Posté par Anonyme le 09-09-2005
    Ma note :

    Unique, Kaptivant, Divinement féminin, Raffinement Absolu, Seule des femmes sont capables d''une telle dimension delicieuse, délicate, extatique !

    Posté par Alishan le 26-12-2006
    Ma note :

    J''ai lu le livre rédigé par Hana Myo Shin avec un garnd intérêt, d''autant plus que celui-ci contraint le lecteur à une plongée dans une culture que je connais un peu et ne cesse de découvrir: la culture nippone.

    Cet ouvrage est à la fois une ode poétique, une oeuvre qui allie finesse et subtilité, presque un livre qui se déchiffre comme une série de codes particuliers et ingénieux, nous emmenant dans un voyage qui prend son essor dans une situation assez commune pour atteindre aux frontières de l''irréel, voire de l''impensable

    Certes, le lecteur peu au fait des profondeurs, parfois glauques, tantôt lumineuses, de la culture japonaise, pourrait facilement classer cet écrit où se côtoient et mélangent le clair et l''obscur, fans la catégorie des romans de type érotique. Ce qui serait une grave erreur!

    Une erreur similaire serait de n''y apercevoir qu''un récit dont l''objet central serait l''appartenance totale, si tant est que cela ait un sens, d''un être à un autre être.

    On peut tout aussi y voir, si l''on y regarde plus en profondeur, une véritable étude sur les contradictions de l''âme féminine japonaise, sur les chocs de cultures différentes quand celles-si sont méconnues ou incomprises, ou encore une véritable proclamation sur les pouvoirs immenses de la complicité entre deux soeurs, deux coeurs, de sang et d''esprit, au-delà de leurs apparentes différences.

    Ce travail précis, humain, parfois paradoxal, est une encre qui éclaire de son feu une culture à découvrir par delà ses aspects vite, trop vite survolés.

    L''encre de feu incite à découvrir en profondeur, en s''imprégnant de ses images vives et nettes, la culture japonaise au sens large, et, au delà, l''âme souvent tourmenté d''un peuple, d''une civilisation dont on peut, comme le prouve en dernière analyse le livre, en montrer les ressorts intimes, mais sans jamais la posséder vraiment.

    La possession amoureuse même est ici clairement délimitée. Elle reste sur la peau, mais ne capture ni le corps, ni l''esprit.

    La vie nous possède, la mort ausi, l''amour jamais!

    Serait-ce là une des leçons que l''auteur nous transmet? On peut le penser, sans toutefois en être sûr.

    Il y a dans Hana Myo Shin une inspiration littéraire qui fait penser à la créativité picturale d''un Utamaro.

    En tout cas, son livre peut être regardé comme une sorte de continuité écrite à l''encre d''imprimerie du feu artistique qui a bâti les oeuvres spelndies d''Utamaro.

    La filiation du génie y est manifeste.



      

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