Bretagne, 1939 - Jacques et Martine (9 et 8 ans) font connaissance sur une plage du Finistère ignorée de tous. Puis ils se perdent par la faute d’une guerre abominable. Treize ans plus tard Jacques est empli d’une allégresse jubilatoire ; pensez, jeune écrivain, un premier roman et l’impensable : un prix Goncourt. Une ombre à son bonheur : le souvenir sporadique mais lancinant d’une petite fille brune sur une minuscule plage... Le destin regarde en riant au bout de sa lorgnette. Le destin leur écrit une vie de bonheur et de félicité. Le destin est sadique ! Autour d’eux, un hobereau désargenté, un gendarme, un barde, un recteur, un maire communiste, un paysan poète et ivrogne constituent le premier cercle d’amis. Alentour, la mer, la Côte des vents, le pays du foin ( Fouesnant ) constituent un féerique et fascinant décor où même les mouettes ont appris à crier le nom de Martine. Caché derrière l’Ankou, le destin se délecte...

cf. http://www.alexandrie.org/resumT.php?lid=303

Jacques Fourré, né en 1929, fut un retraité très actif dans la mouvance associative. Il a été le créateur et le président d’un Syndicat cantonal de communes à vocation culturelle. Vice président d’un office de tourisme il était également rédacteur en chef d’un petit journal d’informations locales et l’un des animateurs d’une association littéraire. Tour à tour Banquier, Professeur d’enseignement supérieur et Agriculteur il a croisé beaucoup de gens, vécu les situations les plus diverses et parcouru de nombreux pays. Si ses romans sont chargés d’émotions er résolument poétiques ils ne sont pas exempts d’observations et de réflexions pointus qui leur donnent une dimension supplémentaire. L’Histoire, les beautés de la nature, la démesure des éléments sont souvent, chez lui, de vrais personnages tout autant que la Bretagne sa terre d’origine.