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    Guy SEMBIC
    Au pays des guignols gris Livre 1
    Le monde désuni

    NotoriétéPopularitéPalmarès
              



    Commentaire de Antoine :

    Je suis toujours admiratif de voir comment certains écrivains sont capables d'imaginer minutieusement, dans les moindres détails, tout un univers ; c'est ce que réalise ici Guy Sembic, avec cette chronique de l'espèce humaine dans un lointain futur. Si la structure de l'écorce terrestre a beaucoup évolué durant toutes ces années (il n'y a plus que trois grands continents, par exemple), en revanche nous constatons que l'histoire de l'Homme a plutôt tendance à n'être qu'un éternel recommencement (Nietzsche parlerait d'"éternel retour"). D'où le titre de l'ouvrage, et la formule : "Le pays des guignols gris, c'est le pays de toujours et de partout, le pays où l'on a vécu, hier, le pays où l'on vit aujourd'hui, le pays de demain... Même si la Terre devait changer de visage". Voilà selon moi la première idée intéressante du texte, comme un certain effet de miroir avec notre époque.

    Ensuite, cela m'a rappelé, avec cette description méthodique, détaillée, de la société envisagée par l'auteur, "L'Utopie" de Thomas More ; sauf qu'il s'agirait ici d'une utopie à l'envers, puisque le monde n'est pas présenté comme idéal, loin de là. Sauf, surtout, que si le livre de More n'est qu'une sorte de traité politique, celui de Sembic est beaucoup plus humain, avec les apparitions ici et là de personnages attachants qui donnent des couleurs à l'ensemble (je pense notamment à Azimaïna et sa fille Oyatola). Je pense que l'une des réussites du livre tient dans ce subtil mélange de matérialité précise et d'émotions furtives et fortes.

    Je reste (comme d'autres lecteurs apparemment) un peu dubitatif sur la fin, et en même temps peut-être que la rencontre d'extra-terrestres ferait aux hommes prendre conscience de la relativité des choses et leur permettrait de changer en arrêtant de donner autant d'importance à leur nombril. Mais de toute manière l'intérêt n'est pas là, mais d'être persuadé d'avoir envie de lire la suite. Ce qui est mon cas.

    Son évaluation :
    Réponse de l'auteur au commentaire de Antoine :

    Nietzsche parlait effectivement d'éternel retour... Comment l'Homme (l'humain, homme ET femme) pourrait-il changer puisqu'il n'est pas autre chose que ce qu'il est PERSUADE d'être, et de représenter? Et que son existence, dans n'importe quel environnement que ce soit, le plus "primitif et élémentaire" comme le "plus évolué"... est, finalement "un beau gâchis"...
    De tout temps à jamais, le "gâchis" vient du fait que nous n'apportons à notre prochain que ce qu'il n'attend pas vraiment de nous, d'une part... Ou au contraire, nous ne lui apportons pas ce dont il a besoin de nous,d'autre part. D'où les confrontations, les déceptions, la solitude...
    Le "gâchis" est encore accentué dans la mesure où, à force de se vouloir "sincère", "authentique", "sans hypocrisie", etc,
    on en arrive à un énorme mensonge transfiguré en "sincérité absolue"... croyant ainsi avoir atteint la connaissance, la vérité, avoir connu l'amour... Puisque bien souvent, nos "amis", nos proches (famille entre autre), nos connaissances, dans le "relationnel" qui nous lie plus ou moins, n'osent pas nous dire qu'on les "bassine", et font sincèrement semblant (tellement semblant que ça paraît plus semblant) de s'intéresser à ce qu'on veut leur dire, ou faire pour eux...
    L'épisode de la "révolution culturelle", dans mon livre, est assez significatif puisque je conclue en disant que cet "évènement historique" (si exceptionnel et si beau)... n'a été qu'un "palier", une sorte "d'heureuse récréation" (qui laissera "quelques traces"). L'évènement se dilue dans le temps, et tout redevient ensuite "comme avant" ( avec les guerres en moins mais pas les conflits entre personnes).
    En somme, l'on passe sa vie à croire qu'on donne aux autres un "meilleur de soi" avec lequel on vit de toute sa force et qui ne sert à rien à l'autre... d'une part ; et à ne jamais donner à d'autres ce qu'il faudrait (ou que nous devrions) leur donner. Et dans la "traversée" de la vie, vient un moment où l'on atteint ce "point de non retour" à partir duquel il n'y a plus de dialogue, d'échange ou de communication possible... à force de s'être fourvoyé.
    Peut-être que si l'Homme retrouvait son "animalité originelle" (même avec cette brutalité de l'animalité) il n'y aurait plus ce dramatique "quiproquo"...
    Dans le million d'années de "ER-2", je ne le dis pas dans le livre mais on pourrait le penser, "il y avait cette animalité de l'Homme"...




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