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    CRITIQUE LITTÉRAIRE
    Les Morts de la Saint-Jean - Henning Mankell




    Critique publiée par Woland le 14-09-2006

    Voilà un roman absolument désespéré - ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas d'être passionnant. Il débute sous la pluie, le jour même de la Saint-Jean, sous les yeux d'un homme dont le lecteur comprend immédiatement qu'il va tuer. De fait, après avoir joué au voyeur pendant leur pique-nique, il abat trois jeunes gens avant de se verser un verre de vin, puis de prendre les cadavres en photo. Nous sommes le 22 juin 1996.

    Un mois et demie plus tard à peu près, nous retrouvons le commissaire Kurt Wallander qui vient d'enterrer son père. A la brigade, la routine suit son train. Sauf que deux petits détails vont vite tracasser Wallander : tout d'abord la visite de Mme Hillström, dont la fille est censée être partie sans prévenir dans un grand tour d'Europe en compagnie d'une bande de copains, et qui s'incruste dans le bureau de Hansson, affirmant que la carte qu'elle vient de recevoir n'est pas, en dépit de l'écriture et de la signature, de la main d'Astrid ; puis le téléphone qui sonne à vide chez leur collègue Svendberg, homme pourtant connu pour ses habitudes quasi maniaques de ponctualité.

    Wallander et ses hommes vont découvrir Svendberg abattu de deux balles dans la tête dans son appartement. Seul indice qu'ils auront un peu de mal à découvrir : la photo d'une femme prénommée "Louise." Plus il la regarde et plus Wallander se dit d'ailleurs qu'un détail ne lui revient pas : mais que diable cela peut-il bien être ?

    Et puis, bien sûr, on retrouve le cadavre d'Astrid et des amis avec lesquels elle était soi-disant partie en voyage : habillés, emperruqués, réunis autour d'un pique-nique en pleine putréfaction. La police scientifique conclut très vite que les corps ont été immédiatement enterrés après leur mort et protégés dans des sacs-poubelles, de façon à les conserver dans un bon état relatif. N'empêche : ils ont souffert car il a fallu un certain temps avant que des promeneurs ne tombent sur la macabre mise-en-scène.

    Ce qu'il y a de plus désespéré sans doute dans ce livre, c'est que l'auteur nous dépeint un tueur qui ignore en fait pourquoi il tue. Parce qu'il a été rejeté ? Parce qu'il n'aime pas les gens heureux, comme le suggère l'un des collègues de Wallander ? Parce qu'il est complètement fou ? Outout simplement parce qu'il est la proie d'un mal innommable qui dévore la société suédoise ?

    Au lecteur de tirer ses propres conclusions.


    Le critique : Woland
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