Commentaire de gramophone :
Justement là, dans l'ouvre "carcasses" il y joliment écrit une vision d'un angle différent sur la réalité, le temps et l'accoutumance.
Car quoi que l'on dise, la réalité est quelque fois de loin plus rude que la portée des mots. Aborder donc des mots comme la mort, les accidents, nous ont habitué au point de ne pas tenir compte de la porté de ceux-ci.
Un masque, mieux une carcasse nous empêche de voir la réalité, Le texte de monsieur Leclerc du Sablon, personnellement m'a transporté à travers des faits, (de ma vie même) que le temps m'avais fait enfuir au plus profond de mes souvenirs.
J'estime que l'auteur veut nous mettre en garde sur l'apparence et son lot de surprises. Merci.
salutations et chapeau : gramophone
|
Réponse de l'auteur au commentaire de gramophone : Grand merci Albert. La sincérité de ton commentaire me touche beaucoup. "Carcasses", ce n'est pas une autobiographie, une vie, mais "des événement dans une vie", ceux d'entre eux qui, à un moment donné, moment que j'ai eu souvent du mal à resituer dans le contexte de l'époque - des événements politiques, des faits divers notoires... - ont marqué mon existence et contribué à tracer son futur. Des choix à postériori insolites, parfois stupides, parfois chanceux. De tout ça j'ai cherché, en écrivant, à tirer des leçons qui me servent.
En relisant Julien Green, je m'aperçois que j'aurais aimé savoir écrire, comme lui l'a fait : "Il faut essayer de découvrir ce qui demeure de ce qui s'est passé."
Amicalement
Bruno
|