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    Commentaire de Myrcan_de_Jokrind :

    Le vieux grenier.




    Assis sur les panières dans la pénombre, feuilleter des cahiers d’écolier, les albums photos. Humer l’odeur un peu moisie des effets mal repassés qui se sont empesés d’humidité (la mémoire de l’eau) Décoller de vieux courriers dont les encres de couleur se sont un peu adsorbées dans les feuillets parcheminés qui adhèrent. Interroger le classeur, le dossier qui dort depuis plusieurs décennies coincé entre une boîte de jeux de société incomplets et une pile de pots de fleurs en terre ébréchés emboîtés les uns dans les autres.


    On éprouve un sentiment de pudeur, de gêne. Spontanément, on n’aurait pas ouvert la porte à claire voie du grenier. Si on l’avait poussée, on n’aurait pas osé soulever le couvercle des malles de bois. Si on avait entr’ouvert le couvercle, on n’aurait pas eu l’impudence de défroisser les vieilles lettres, les vieux dossiers de comptabilité. On n’aurait jamais plongé à pleine mains dans les valises en carton pleines d’effets mités, pulls, cache-nez sous-vêtements, vieux jouets, livres d’enfants.


    Mais le grenier, c’est l’auteur lui-même qui nous dit « Entrez-y ! Allez-y ! Prenez, ouvrez, détachez, lisez, cherchez, palpez, consultez, éventrez. Violez ! »


    Si cette visite est une quête, une recherche, s’il y a un mystère, alors toutes les archéologies sont justifiées.
    S’il y a un fil rouge, un sujet, alors l’esprit le tire, le tend et veut dénouer la plote.



    Ici on est devant une encyclopédie familiale feuilletée par les mains de l’auteur (pauvres mains, qu’est-ce qu’elles ont ramassé !). « Je suis fait de leur amour et de mes souffrances » semble-t-il nous dire. Et Dieu que ce cette vie est riche, multiple et foisonnante de sujets et de douleurs.

    A la différence des journaux intimes et de ceux qui s’y racontent, « Carcasses » raconte le monde autour de l’auteur mais celui-ci transparaît à peine lui-même.



    Le sentiment d’impudeur ou plutôt d’indiscrétion s’adresse à tous ces personnages, à ce panthéon des mânes d’une vie qui nous sont dévoilés et livrés.


    La mémoire de l’auteur est composée des mémoires et des souffrances de tous ces passants qui croisent au large de sa vie.



    Le sentiment de foisonnement étourdit et perd le lecteur. Seul, l’auteur est le détenteur des clés. Lui seul connaît l’armature qui tient l’édifice debout.

    On lui fait confiance mais il n’y a pas de plan d’évacuation. On ne sait si les escaliers mènent au sous-sol ou au hall d’entrée, si les coursives se croisent, si les appartements obéissent à un plan d’ensemble.
    Le lecteur est donc saisi d’un vertige car il ignore si par hasard, il pourra ou non trouver réponse à ses questions ailleurs dans l’ouvrage.



    Toutefois chaque structure est si dense, si nourrie d’événements, de pièces à convictions, de témoignages que mille essais, romans ou mémoires pourraient semble-t-il être puisé dans cette matière.


    C’est, je pense ce foisonnement apparemment incontrôlé (comme la contingence de la vie même) qui a conduit les éditeurs à rester réservés sur le destin de l’ouvrage.


    Faut-il voir dans « Carcasses » un testament, un signe, comme un sillon laissé par le mortel dans le champ de la vie ? Faut-il y voir l’emblème de l’accomplissement d’un destin ?


    Personnellement, je crois sincèrement que dans les replis de la mémoire, chaque malle, chaque cahier, constitue un fil suffisant à dérouler.


    « Carcasses » m’apparaît non pas comme le condensé boursouflé d’une mémoire protéiforme, mais comme le canevas baroque d’une œuvre en devenir et qui n’aurait jamais pu voir le jour sans « Carcasses ».




    Au boulot Bruno, y’a du grain à moudre !



    Son évaluation :
    Réponse de l'auteur au commentaire de Myrcan_de_Jokrind :

    Cher lecteur,
    Je crois sincèrement que vous avez lu le livre. Vous auriez donc du écrire "Carcasses", je veux dire le mot "Carcasses" de l'avant dernière ligne de votre commentaire, sans majuscule, et peut-être même au singulier. Qu'en pensez-vous ?


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