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    Commentaire de Becdanlo :

    J’ai donc fini votre livre Bruno. Il faut vous avouer que pendant les premières pages j’ai progressé à reculons. Vous ne pouvez pas vous imaginer combien je me trouve aux antipodes du monde que vous me décrivez… ma maman se trouvait plutôt du coté de votre « servante bayonnaise » qui sont de « bonnes travailleuses » comme vous dites (rire). Alors j’ai progressé en me disant : je vais lire cette histoire comme un reportage ethnologique : voila comment on pense "chez ces gens là", voila comment ils se comportent, instruisons-nous. Et puis, j’ai encore progressé… et j’ai finalement découvert qu’il y avait « quelqu’un » derrière ces apparences trompeuses. J’ai découvert au travers du récit de votre vie, un homme, qui a certes reçu beaucoup en facilités intellectuelles et sociales, mais qui a toujours cherché à comprendre, à innover, qui a connu des réussites mais aussi des échecs et a été confronté à la souffrance. Je peux vous le dire maintenant : vous m’apparaissez comme quelqu’un de bien et d’estimable.

    Votre livre est agréable à lire, pas ennuyeux parce que vous ne suivez pas un ordre strictement chronologique. J’ai aussi beaucoup apprécié les lettres qui décrivent la libération de Paris que vous avez données en annexe.


    Bon, maintenant « il faut que nous causions » de ce mot « carcasse » que vous écrivez tout au long de votre livre. Ce mot, je ne l’aime pas du tout parce je ne le trouve pas joli, surtout parce que pour moi le corps a beaucoup d’importance : sans lui je ne pourrais pas ressentir les plaisirs des sens mais aussi parce que je trouve que le corps humains est très beau à regarder. Bien sûr lorsqu’il est jeune mais aussi lorsqu’il a vieilli : il y a des mains noueuses ou des visages ridés qui sont magnifiques.



    Peut être, vous en êtes vous aperçu : je suis très taquin et malicieux. Alors ne vous offusquez pas de ce qui va suivre : imaginez-vous, au moment de la communion, le prêtre vous dire : « voici la carcasse du Christ » ! Sans rire, si vous avez retenu ce mot, c’est qu’il correspond surement à quelque chose de très fort, alors je me permets un dernier jeu de mot (lacanien ?) : si votre corps n’est qu’une carcasse, la raison n’en serait-elle pas que souvent dans votre vie « vous avez manqué de peau »? Cette fleur de peau qui nous rend à la fois si sensible… et vulnérable. Moi, je ne vous imagine pas en « carcasse » mais, puisque vous aimez les végétaux, plutôt comme en un bel arbre : de ces chênes vigoureux qui ont reçu des coups, qui sont balafrés, mais qui restent debout !



    Je voudrais enfin vous remercier de m’avoir invité à lire votre livre, il m’a marqué plusieurs fois, notamment avec ce que vous nous dites, à propos de votre fils, celui qui vous a donné du fil à retordre : il est de ces enfants difficiles qui nous font grandir.

    Ah ! Une dernière chose : vous avez tellement bourlingué que nos chemins se sont forcément croisés un jour : une première fois au CSTB où je termine ma carrière le mois prochain et du coté de Rouvray, petit village aux portes du Morvan, où mes parents reposent en terre, pas très loin.

    Encore Merci Bruno pour avoir écrit ce livre et nous l’avoir fait partager.



    (Pardon pour ce vouvoiement bien cérémonieux qui n’exprime aucune distance de ma part : j’aurais eu tout autant plaisir à te tutoyer)


    Son évaluation :
    Réponse de l'auteur au commentaire de Becdanlo :

    Bonsoir Bec (j'ai vu à droite et à gauche qu d'autres disaient Bec...)
    D'abord, je sui désolé de ne répondre que si tardivement. J'ai en effet quitté France Télécom et Wanadooo pour aller chez Free, et ça m'a coûté... 10 jours sans téléphone et sans internet. Dur dur!
    Mais ça y est, depuis ce soir, ça marche. J'ai trouvé 297 messages !
    Il y a pas mal de choses dans ton commentaire, donc aussi pas mal de réponses. Si j'en oublie, pardonne-moi, mais je pourrai y revenir.
    Les employées de la maison, des basquaises : et oui, c'est un souvenir extraordinaire que ces filles et ces femmes m'ont laissé. Maman était presque toujours enceinte et elle avait vraiment besoin d'aide. Je sais que tu me croies quand je dis que "du travail, elles en abattaient", et c'était plus que du travail : de l'amour.
    Le "reportage ethnologique" : j'aime bien la formule. Tu es le second lecteur à me faire cette remarque. L'autre, c'est une femme avec qui il m'arrive de jouer au bridge. Elle aussi m'a dit qu'elle découvrait un monde qui lui était jusqu'alors inconnu, et elle aussi m'a dit avoir bien aimé mon livre et l'écriture. Que serait ce livre si je ne me situais pas dans le monde où j'ai vécu ? Certains seraient-ils aveugles de naissance, d'autres non, selon le monde où ils sont nés ? ["être né quelque part, c'est toujours...]
    L'ordre, pas chronologique : j'apprécie que tu ne le qualifies pas de "désordre". La chronologie m'emmerde. Les superpositions me donnent des idées.
    Carcasses : tu n'aimes pas. moi, j'aime! J'aime tant entendre Brel chanter "fais bouger ta carcasse" ! D'accord, Brel n'était pas le Christ. Lui, il a fait mieux, il se l'est faite clouer.
    Bon, tout ça, ce sont des réponses de normand (que je ne suis pas). On peut parler de tout et de n'importe quoi. J'ai eu envie de parler de moi, mais en essayant de me souvenir du contexte, de l'actualité du moment vécu, d'un passé dépassé pour me mettre à l'abri d'un présent à la limite du supportable.
    Et, pour moi-même, j'ai réussi.
    Le CSTB, j'étais dans le service de Jean-Claude Borel : le pauvre malheureux, il est maintenant très malade. Il vit en Limousin, à Saint-Léonard-de Noblat, pas bien loin de chez Poupou.
    Rouvray : j'adore ce pays, et le Morvan tout entier. J'y ai usé pas mal de semelles et planté souvent ma tente.
    Merci Bec, d'avoir lu Carcasses, et merci de l'avoir aimé.
    A bientôt
    Bruno





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