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    Steve CATIEAU
    Météorologique

    NotoriétéPopularitéPalmarès
              



    Commentaire de elam :

    C’est un climat lourd, et plutôt désespéré, qui règne sur ce recueil météorologique. Steve Catieau est un saturnien. Il nous embarque dans une promenade plus que triste, en nous rappelant constamment la menace orageuse de la fin, de la fin des amours, de la fin de la jeunesse, et de notre rendez-vous inévitable avec la mort.
    Au thème consolateur du cycle, de la renaissance, de la transmission, de la régénération, il oppose la vision en impasse « d’un cœur sec » (Duramen). A l’idée d’un progrès individuel de l’être, de génération en génération, il oppose le sentiment d’une perte de courage et de motivation à donner le meilleur de soi (Derniers échanges avant…).
    Sombre, pessimiste, Steve Catieau nous tend des miroirs où se reflètent les crises affectives, psychologiques, sociales et morales, de notre humanité. Il le fait dans une langue structurée comme une peinture au couteau. Dans la construction de ses poèmes il procède par plaques d’images, de métaphores, d’expressions détournées. Juxtaposées et associées les unes aux autres, ces plaques forment une croûte épaisse qui génère, enveloppe, et porte le sens. Un peu comme un tronc d’arbre à larges écorces. Le résultat est fort, pas forcément élégant (mais pourquoi pas), et parfois la croûte est si épaisse que le sens a du mal à percer. Le lecteur doit alors travailler comme un pic pour faire sortir les vers du tronc !
    Je trouve dommage qu’au milieu de cette rude atmosphère, Steve Catieau ait cherché à introduire de la fantaisie. Ce n’est pas du tout convaincant. Il va pourtant jusqu’au burlesque caricatural avec « Ta révolution capillaire », jusqu’à aligner des calembours tirés par les cheveux dans « La tête à lent vers », pour sacrifier au sacro saint humour dont notre époque est addicte ! Hélas, tout cela tombe à plat, selon moi, et alourdit l’ensemble au lieu d’apporter le souffle de vent léger, sans doute espéré. Le contrepoint léger est bien plus vivant et efficace quand il se mêle intimement au grave, comme dans « Venu pour le ménage », par exemple.
    Sur l’ensemble du recueil se détachent particulièrement quelques poèmes grimaçants et terribles, tels : L’ordre des choses, Extraction, Mon amour, Frioul, Les enfants aimés, Venu pour le ménage, Pas la peine de faire de manière, Duramen, Humeurs chips, qui s’imposent par leur ossature, leur construction, leur autorité dans la forme et le fond.
    Une écriture qui vise avant tout l’intensité.


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