Qui est l’auteur ? A priori, si j’utilise un pseudonyme, c’est que je n’ai pas trop envie de parler de moi. Mais je comprends qu’avant de vous pencher sur mes romans vous vouliez en savoir un minimum.
Alors parlons références littéraire d’abord (une belle façon de fuir le sujet) : qu’est-ce que j’aime lire ? Eh bien, essentiellement les auteurs de SF anglo-saxons : Frank Herbert, Isaac Asimov, Robert Henlein, Arthur C Clarke, A.E. van Vogt, pour les plus classiques, avec Abraham Merritt pour la fantasy.
Pour les plus récents : Dan Simmons, Neil Gaiman, Clive Barker.
Et l’écrivain dont j’admire le plus le style, c’est Salman Rushdie.
Au final beaucoup de hard-SF, alors que mes romans ont peu à voir avec le genre. J’ai écris le premier, Le Message, à 17 ans (très naïf à l’époque, j’avais voulu arrêter de lire pour me couper de toute influence), dans un univers résolument futuriste mais sans aucune considération technique ou scientifique. Au contraire, peu à peu c’est le fantastique qui prend le dessus.
Pour le second roman, Ragnarök, c’est l’inverse : il commence fantastique et finit SF (enfin, un peu, vous verrez bien par vous-mêmes). Et si le Message est avant tout un premier roman, avec toute la fraîcheur et le manque de maturité que cela suppose, Ragnarök est beaucoup plus réfléchi, avec une construction très expérimentale, plus influencée par les théoriciens du Nouveau Roman que par les auteurs de fantasy.
Il m’a fallu deux ans pour l’écrire : terminé en 2006, et depuis, plus rien. Pourquoi plus rien ? Manque de temps, manque d’argent et de volonté pour faire la « promo » de mes livres auto-publiés, et du coup lassitude d’écrire sans public ? Peut-être. C’est peut-être aussi pourquoi je republie ces deux livres aujourd’hui, en espérant que cette fois-ci je m’investirai un peu plus pour les diffuser (qui sait ? j’ai même fait du marketing depuis), et qu’alors s’ouvrira la voie pour un troisième livre (qui dans mon esprit devrait être un roman littéraire classique, sans fantastique ni vaisseaux spatiaux, parce que ça fait plus sérieux et que ça se vend mieux ; mais qui au final ne le sera probablement pas, la réalité étant ce qu’elle est et valant ce qu’elle vaut.)
Bon, je vous laisse, bébé est réveillé.
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